Le Ministre d’Etat, chargé de la justice, Garde des Sceaux, Arnaud DJOUBAYE ABAZENE, a lancé, jeudi dernier à l’Université de Bangui, le projet « Wali na Ndia ».
La cérémonie du lancement officiel a eu lieu en présence de l’Ambassadeur de France à Bangui, du Recteur de l’Université de Bangui, du Chef de Mission en matière des Droits de l’Homme au Ministère de la Justice, des Responsables et membres de l’Association des Femmes Magistrats et Juges de Centrafrique (AFMJCA), ainsi que des étudiants.
En lançant ce projet, le ministre d’Etat chargé de la Justice a souligné dans son discours, l’opportunité de plus qu’offre l’Association des Femmes Magistrats et Juges de Centrafrique (AFMJCA) que dirige Madame Brigitte IZAMO, pour relever les défis de la participation des femmes aux hautes fonctions de l’Etat, notamment au sein de la justice centrafricaine.
C’est pourquoi, il tient personnellement à veiller à l’aboutissement de ce projet, afin de corriger, d’après lui, les déficits et permettre ainsi aux femmes méritantes d’être compétitives au même titre que les femmes. Car, les constats qui se dégagent soulève la question de baisse de niveau, la déperdition scolaire, et le harcèlement des filles, qui rendent plus vulnérables ces femmes et les prédisposent très peu à embrasser la carrière judiciaire.
« Je formule le vœu de voir qu’à l’issu de ces encadrements, nos jeunes filles seront mieux outillées pour affronter et atteindre un pourcentage acceptable aux différents concours d’entrée dans les fonctions judiciaires », a souhaité le Ministre d’Etat chargé de la Justice, Garde des Sceaux, Dr Arnaud Djoubaye ABAZENE, qui a exhorté, par ailleurs, les étudiantes en droit, à être assidues et attentives aux différentes séances de tutorat de sorte qu’au bout de la chaîne, elles soient nombreuses à rejoindre le corps judicaire.
Financé par l’Ambassade de France à Bangui, le Projet « Wali na Ndia », littéralement dit « La femme et la loi », est un projet qui vise à sensibiliser les étudiantes en Droit à l’Université de Bangui, sur l’accès des femmes aux métiers de la Justice.
Le Projet, dont il est question, comporte quatre volets à savoir : l’organisation d’un évènement de promotion des métiers judiciaires auprès des jeunes, mettant un accent particulier sur l’égalité femmes-hommes ; deux ateliers de promotion des professions judiciaires auprès des étudiantes ; la mise en œuvre d’un tutorat avec AFMJCA ; et enfin une conférence débat autour de la journée internationale des droits de femmes.