La Cour d’Appel de Bangui a officiellement terminé, mardi 4 novembre 2025, la première session criminelle ordinaire ouverte le 6 octobre dernier. Cette session, d’une durée de près d’un mois, a permis de juger 50 dossiers sur les 52 inscrits au rôle, les deux restants étant renvoyés à la prochaine session.
Sous la direction du Président de la Cour d’Appel de Bangui, Thierry Joachim PISSERE, cette session a réuni juges, avocats, représentants du ministère public dont le Procureur Général, Jean Vidal DAMAS, et membres du greffe autour d’une série d’affaires relevant du droit criminel, notamment des cas d’homicides, de viols, de vols aggravés, de tentatives de meurtres, d’associations de malfaiteurs et d’atteintes à la sûreté de l’État.
Le taux de traitement de des dossiers à presque 100 % illustre la volonté de la justice centrafricaine de réduire les retards judiciaires et d’assurer une meilleure fluidité dans le fonctionnement des tribunaux.
« Cette session criminelle témoigne de l’engagement du pouvoir judiciaire à faire prévaloir la justice dans un esprit d’équité, d’indépendance et de transparence », a déclaré le Procureur général près la Cour d’Appel de Bangui, Jean Vidal Damas, lors de la cérémonie de clôture en présence des représentants du corps diplomatique, humanitaire, universitaire, société civile, et professionnels des médias.
Cette première session criminelle de l’année 2025 s’inscrit dans le cadre des réformes engagées par le Ministre d’Etat chargé de la Justice, Garde des Sceaux, Dr Arnaud DJOUBAYE ABAZENE, sous le leadership avéré du Professeur Faustin Archange TOUADERA, Président de la République, pour renforcer la lutte contre l’impunité et améliorer le traitement des affaires judiciaires.
Ces réformes visent notamment la modernisation des procédures, la formation continue des magistrats et le renforcement des moyens matériels mis à la disposition des juridictions.
La prochaine session criminelle est prévue dans un mois, et devrait examiner les dossiers non traités ainsi que de nouvelles affaires en instance. L’objectif affiché par la Cour est de garantir un traitement rapide et équitable des dossiers criminels tout en renforçant la confiance des citoyens à l’institution judiciaire.
La clôture de cette session vient ainsi confirmer le dynamisme et la détermination du corps judiciaire centrafricain à jouer pleinement son rôle dans la consolidation de l’État de droit et de la paix en République centrafricaine.
